La tiny house a fait son apparition aux États-Unis il y a une dizaine d’années, et actuellement, elle séduit de plus en plus de Français. Le concept de cette petite maison repose sur une vie plus simple, plus proche de la nature et moins chère. La tiny house est un véritable mode de vie, et vous allez en savoir davantage en poursuivant votre lecture.
La tiny house, c’est quoi exactement ?
Sommaire
Terme anglais, on traduit la tiny house en français par minuscule maison ou micromaison. C’est donc un habitat miniature avec tout le confort d’un logement classique. En plus, il est mobile, autonome et fonctionnel, c’est une maison à mi-chemin entre une caravane, une cabane et une roulotte. Généralement en bois ou en matériaux recyclables, elle est montée sur un châssis de remorque. Elle fait moins de 20 m² de surface au sol, et cette dimension réduite fait qu’il n’y a que des aménagements fonctionnels et une optimisation de l’espace. Elle est équipée d’éléments escamotables et amovibles, de rangements intégrés, de mezzanine… Elle dispose d’une douche, de toilettes sèches et d’un coin cuisine. Donc, on peut vivre correctement dans ce type d’habitat. La tiny house france a su charmée bon nombre de personnes voulant avoir un mode de vie plus simple et plus respectueux de l’environnement. C’est une maison écologique tant sur sa construction que sur son utilisation. L’isolation est assurée par des fibres végétales. Vu qu’elle est petite, la consommation énergétique est moindre. L’autonomie passe par les panneaux solaires et un système de récupération d’eaux de pluie. E, elle arbore un design original tout en étant accessible à petit prix.
La tiny house et la loi
La tiny house est présente en France ainsi, en 2014, la loi Duflot II ou la loi ALUR (Accès au Logement et un Urbanise Rénové) lui a donnée une existence juridique au même titre que les yourtes et les roulottes tout en reconnaissant que c’est un mode de vie alternatif et respectueux de l’environnement. Donc, la tiny house est soumise à des réglementations. Pour son stationnement, c’est sur des terrains non constructibles, mais il faut que l’accès soit autorisé par les habitats légers et mobiles. Notre conseil est de voir le PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la mairie. Elle n’exige pas un permis de construire si sa surface ne fait pas plus de 20m². Elle peut rester 3 mois au même endroit sans déclaration de travaux à la mairie. Pour son déplacement, elle doit avoir l’autorisation de circuler sur la route. Toutefois, son poids doit être moins de 3,5 tonnes pour la remorque adaptée aux charges lourdes. Aussi, ses dimensions doivent être moins de 2,55 m en largeur, 4,3 m en hauteur et entre 5 et 6,5 m en longueur. Si la tiny house dépasse ses dimensions, il faut un transport professionnel pour convoi exceptionnel. Quant à la taxe, il n’y ni taxe foncière ni taxe d’habitation, mais il faut payer une taxe annuelle de 150 euros. Concernant l’assurance, il faut une assurance auto du véhicule tracteur et une assurance habitation. Au cas où la tiny house est immobile, elle est soumise aux mêmes obligations qu’une maison traditionnelle.